19 novembre 2008

Avec de la mémoire on serait plus objectif!!

Je tente depuis quelques jours de prendre du recul afin de me montrer plus objectif dans le traitement journalistique de la campagne électorale. Dans ma région, j'ai l'impresion que les journalistes n'ont pas envie de cette campagne alors on en parle pas trop... mais ce qui m'embête plus c'est les choix de nouvelles au niveau des médias nationaux.

Premièrement regardons la façon dont les journalistes critiquent les candidats.. depuis des mois on entend que l'ADQ n'aurait pas d'équipe, n'aurait pas l'équipe pour entourer Mario Dumont. Pourtant en seulement 17 mois de gouvernement minoritaire, ont-ils eu la chance de se manifester? En si peu de temps, nous avons eu l'occasion de découvrir Eric Caire, Sébastien Proulx, Gilles Taillon pour ne nommer que ceux là. On évalue les candidats sur une base qui n'est pas aussi neutre pour tous...

Par exemple, pourquoi alors que plusieurs candidats disons étirait la loi électorale pour remettre sous différentes formes le 100$ non remboursé par l'impôt sur une contribution de 400$, le seul que j'ai vue nommé était un candidat adéquiste...

On attaque la crédibilité des candidats adéquistes, mais on ne fouille pas beaucoup le dossier de Monsieur Dutil concernant les contributions qu'il aurait récupéré sous le nom d'un autre parti politique... cette histoire n'est pas clairement expliqué à personne par les médias.... croyez-vous qu'il serait aussi protégé si il était à l'ADQ ?

Parlons donc aussi de Marie-Aude Ardizzon, La presse rapportait sur cette jeune candidate que: son sous-sol était un «principal lieu de regroupements échangistes» qui «suinte l’alcool à perpétuité», où l’un des loisirs auxquels on peut s’adonner est le «puke-fest», soit la consommation d’alcool jusqu’à s’en rendre malade. Elle est me direz-vous candidate dans D'Arcy-McGee à Montréal et ses chances sont nulles, mais reconnaissons que son passé n'est pas reluisant...

Nous pourrions aussi parler de Jean-François Arsenault élu par acclamation dans son comté, on aurait du offrir ce comté à Scott McKay pour éviter de tasser M. St-André et faire virer la bagarre...

Bref, chaque parti à des gros gros squelettes dans son placard, c'est juste dommage que les médias en fasse un traitement peu objectif selon le parti qu'ils représentent!

Nous comme électeur, on se fait bourrer à tour de bras, et on oublie, on est deux poids deux mesures, Jean Charest est probablement un des premiers ministres qui a le moins écouté les Québecois, et nous sommes disposés à voter encore pour lui... Pauline Marois fait des déclarations qui vraiment sont surprenante en disant ne pas regretter les coupures dans le milieu de la santé alors que nous sommes encore a travailler pour corriger la situation catastrophique... et j'en passe...

Souvenons nous combien de personne on dit on ne veut pas d'Élection pourtant Jean Charest y va, souvenez-vous la santé était sa priorité... ouff imaginons si ca n'Avait pas été le cas où on en serait... tien et rappelons-nous aussi le 1 millards de baisse d'impôt par années que nous n'avons jamais eu... Alors que le gouvernement n'a pas d'Argent, il renonce à la TVQ sur les biens culturels, mais pourquoi ne pas plutôt décider de remettre directement au milieu culturel cette recette de la TVQ... bref des promesses d'images seulement!

Quand vous irez voter, rappelez-vous que vous avez vu pendant seulement 17 mois la force de L'équipe adéquiste, vous aurez vue seulement pendant 17 mois le PQ tenter de refaire son image.. en se renouvellant avec Pauline Marois... et bien sur que pendant 17 mois les libéraux auront encore renier ces engagements... Pensez-y, voulons-nous vraiment donner à Jean Charest le mandat de ne pas nous respecter comme dans le passé!

12 novembre 2008

Un candidat méprisant

Réponse à Stéphane Bergeron
ref: Journal Les 2 Rives 11-11-2008, p.6

Pour faire suite à votre lettre ouverte publiée le 11 novembre dernier dans le journal les 2 Rives de Sorel-Tracy je ne peux m’empêcher de réagir à vos propos que je qualifierais de mesquins, inutiles, méprisants et surtout incomplets.

Monsieur Bergeron, premièrement si nous regardons les résultats obtenus par M. Malo. Comme vous le soulignez vous-même, je vous concède qu’il a gagné, mais je suis embêté, en 2004, alors que vous étiez vous même le candidat vous avez obtenus un résultat de 33333 soit 67,5% du total des votes. Très belle victoire je vous en félicite, cependant, depuis ce temps, alors que le total des votes de la circonscription augmente, celui de Monsieur Malo lui diminue, même que lors de la dernière élection il en était rendu à 27343 votes donc 50,5% des votes exprimés, soit un recul de 17% depuis votre élection!

Vous interprétez ce recul comme un moment où le Québec aurait renoué avec ses valeurs fondamentales, est-ce à dire que les valeurs Québécoises sont moins bloquistes d’années en années? Votre analyse de ce résultat me semble des plus prétentieuses. D’ailleurs que vous poussiez le mépris à souligner qu’un candidat n’atteint pas le minimum de vote pour être remboursé des dépenses démontre bien vos valeurs envers notre système démocratique.

Monsieur Bergeron, vous avez le privilège de défendre les couleurs d’un comté qui a longtemps été défendu par un homme de conviction qui a tout mon respect. Cependant, vous semblez oublier que vous êtes vous-même présentement en campagne électorale et que je ne crois pas que les valeurs Québécoises se retrouvent dans le discours de votre chef qui flirt avec le fait de proposer des déficits, en utilisant la loi 85 à laquelle votre parti s’opposait il y a seulement 6 mois.

Le double langage du parti que défendez ne représentent peut-être pas les valeurs Québécoises, et en ce sens, vous auriez peut-être avantage à travailler sur votre élection plutôt que de parler de celle du mois passé!

Monsieur Bergeron, vous semblez être passer chef de file en matière de contreverse. Votre façon de démolir le projet du train, proposé par une coalition, en la traitant sur une base de partisanerie en démontre long. Vous avez le rôle d'être le porte parole des idées de votre comté, et non le juge des idées qui en émanent. Si au moins vous aviez eu le respect de rencontrer les gens, vous auriez déjà démontré votre respect de la démocratie. En ce sens, je vous invite à prendre exemple sur le député du comté voisin au votre.

Sachez qu'à mes yeux on peut avoir des visions différentes par nos idéologies politques, mais je ne connais aucune personne qui se présente en politique en souhaitant faire reculer les conditions des gens qu'il souhaite représenter. De ce fait, je pense que personne ne devrait se réjouir du coût financier qu'un candidat devrait payer, suite à une défaite. Aujourd'hui pour oser se présenter en politique, il faut du courage et des grandes convictions... à partir de ce fait, je vous juge totalement déplacé de narguer Monsieur Dussault qui a eu le courage de ses convictions. La démocratie Monsieur Bergeron s'exerce dans le respect des adversaires, saisissez-vous ce que ca signifie?

11 novembre 2008

Le rôle du député

La campagne avance doucement, on entend tranquillement les éditorialistes commencer à prendre position. Les Lapierre, Bombardier, Auger, Charron et autres y vont de leurs commentaires...

Une campagne électorale est le moment de mettre de l'avant au yeux du public les idées défendus par un parti... Le problème est encore sur le fait qu'on parle plus des images que des contenus.

Hier Mario Dumont a du demander à ses membres de retirer des vidéos du sites du parti, et oups comme par enchantement les caricatures de Dumont sur le Site du PLQ ont aussi été retiré.. le sarcasmes et l'ironie font malheureusement parti de la réalité électorale, je pense que d'imposer la censure est une insulte à l'intelligence des électeurs qui voient ces vidéos.

Que Madame Marois passe pour une snob, c'est dommage, mais que ses conseillers aient cru nécessaire de montrer qu'elle avait un p'tit chalet bien simple il y a 1 an pour montrer qu'elle était une femme simple vient démontrer qu'elle est prise avec un problème d'image. En quoi Monique Jérome-Forget a-t-elle une image plus accessible et simple que Pauline Marois?

Maintenant mon sujet, j'avoue que l'introduction ne parlait pas vraiment du rôle du député, mais voilà où est le problème, quand vient le temps de voter, il faut prendre le temps de savoir si l'élu que je vais choisir peut comprendre la réalité que je vis et mes véritables intérêts. Quand il sera élu, qu'il ait aimé où non ce que j'ai écrit sur lui, il devra me représenter. Qu'il soit adéquiste, péquiste ou libéral, il se devra de représenter les 40 à 50% d'électeurs qui lui auront dit qu'il était contre ses idées et pas nécessairement contre lui.

Trop souvent j'entend des candidats dire qu'ils veulent être le porte parole du comté vers les décideurs et non l'inverse. Mais pour bien faire se travail, il faut passer par dessus la partisanerie.

Ce travail Sylvain Simard l'a déjà fait, à chaque fois que j'ai eu besoin de lui, ou que j'ai eu des idées à lui transmettre, il a m'a montré une oreille attentive. Certes nous ne sommes pas toujours d'accord sur les façons de faire, mais nous avons à coeur le comté. Le rôle du député est donc pour moi clair, il se doit d'avoir les yeux et les oreilles bien ouverts afin de porter les idées des gens du comté toute allégeances confondues.

En ce sens, un député qui verra des idées germées dans la communauté, qu'il soit d'accord ou pas avec la pertinence de l'idée devrait lui-même ouvrir sa porte de bureau pour rencontrer les gens qui initient ces idées. Je parle ici d'idées qui rejoignent un groupe de la communauté, d'idées qui pourraient même déborder vers d'autres comtés. Le député doit être celui qui écoutera, orientera, guidera et motivera des gens à innover.

Quand on débute la campagne électorale à se critiquer, voir s'insulter, on ne prépare en rien le terrain à collaborer au lendemain du scrutin. Pensez-y, présentement dans les trois chefs lequel à vraiment proposer des idées ou de faire des choses différentes des autres...

8 novembre 2008

Les premiers jours de campagne

Après la valse des candidats la semaine dernière nous avons eu droit cette semaine à la valse des Millions.. euh, disons milliards....

Le problème c'est que nous sommes maintenant tellement habitué à entendre parler de milliard, qu'on ne peut plus figurer à quoi ca ressemble dans le quotidien.`

Les libéraux pour débuter

C'est d'ailleurs selon moi le problème d'un des engagement libéral. Jean Charest a proposé de verser 41 milliard soit 4 de plus dans les programmes d'infrastructures... humm, c'est bien ca semble beau, mais concrètement ça construit quoi 4 milliard d'infrastructure... est-ce que ce sera assez pour enfin voir le jour où la construction du CHUM sera débutée ?

Le principal problème de Jean Charest se situe au niveau de la crédibilité de ce qu'il dit, d'ailleurs lundi le vérificateur doit commenter les chiffres rendus publics nous verrons alors un peu plus clair pour savoir qui dit vrai... mais il est clair que pour vous et moi, se faire dire qu'il y a un surplus par Jean Charest et que dans le même document Pauline Marois y voit un déficit.. de 5.8 milliard, ca devient complexe à comprendre.. et on parle quand même de pas mal de zéro comme différence.

Quand je parle de crédibilité et d'image de Jean Charest je pense aussi à la réaction que j'ai eu en entendant qu'il s'est également engagé à maintenir les frais de garderie à leur niveau actuel durant son mandat. Rappelons qu'en 2003, les libéraux avaient fait la même promesse, mais ils ont fini par augmenter le tarif, le faisant passer de 5 $ à 7 $. Quand on associe directement une promesse à un engagement non tenu, ca aide pas à la crédibilité d'un politicien.

Le Plan des péquistes

Premièrement, avant de parler du national, j'aimerais glisser un mot sur notre campagne locale. Cette semaine notre député sortant Sylvain Simard lancait sa campagne en présence de Pierre Curzi et de madame Marie Malavoy. Un dynamisme très fort semble avoir ressorti de ce premier rassemblement. Il est clair que l'équipe péquiste du Comté est prête à continuer son travail. Je me dois de souligner qu'en ce sens l'équipe de Sylvain Simard a fixé la marche très haute, au niveau de l'image pour ces premiers jours de campagne, chapeau aux péquistes.

Au niveau national, ça se gate un peu, enfin des engagements intéressant ont été présenté, mais on dirait que l'image de Pauline n'aide pas le parti à lever. D'ailleurs la fuite du rapport concernant son image vient clairement confirmer qu'il y a un malaise. En fait que ce soit une vrai fuite, ou que ce soit disons un document oublié par hasard près d'un journaliste pour tenter de victimiser un peu l'image de Madame Marois, il est clair que pour les stratèges péquistes il était important de travailler sur l'image dès le début de la campagne.

Justement c'est peut-être ce qui m'a un peu dérangé de la campagne Péquiste, alors qu'on soignait l'image on a eu de le difficulté à vraiment marquer le pas avec le PLAN pour l'économie. Un engagement de 200$ de plus par années pour les gens à faible revenus... soyons franc, est-ce que c'est 4$/semaine qui va améliorer les conditions de quelqu'un ? Une promesse de rendre une portion des intérêts hypothécaires déductible d'impôt, bonne idée.. mais 24h après que l'ADQ ait proposé la même chose en mot différent. Bref, des idées peut-être un peu limitées dans leur présentation.
Et reconnaissons aussi que si le passé est garant du futur, le PQ a besoin d'un plan fort pour convaincre les Québecois car les adversaires des péquistes eux ont encore frais en mémoire les infirmières mise à la retraite, le virage ambulatoire, et les plus vieux les coupures des années 80 pour les foncionnaires... je n'entrerai pas dans les détails ce n'est pas le rôle que je veux me donner, mais je pense simplement qu'on devra s'attarder à la force des propos en entourrant bien Mme Marois plutôt que de tenter de travailler simplement son image.

Et l'ADQ maintenant!

Aux yeux de plusieurs ce parti était au sol, et se mourrait, mais alors là, je suis surpris. J'ai revue cette semaine une ADQ audacieuse, un Mario Dumont qui a préparer son équipe, et son plan. Je ne dis pas que son plan est le meilleur, je dis seulement qu'il est redevenu l'initiateur d'idée... Vendre des actions d'Hydro Québec, quel clip de génie pour lancer une campagne... Ca touche tous le monde au Québec, et j'entendais des analystes dire qu'il faudrait acheter nos actions d'hydro en bas de la valeur du marché si ont voulait pas risquer de voir les tarifs augmenter... Et bien moi j'ai connu trop de gens qui aujourd'hui regrette d'avoir acheté justement des actions de grosse compagnie comme Nortel à la valeur du marché... et qui ont vu fondre leurs épargnes...

Moi si j'ai le prévilège d'investir chez Hydro, ce n'est pas tant le prix que je payerai qui sera mon idée, mais vraiment le fait d'avoir l'assurance que j'ai des actions une compagnie solide et en plus j'ai aidé mon Québec à se donner une marge de manoeuvre récurente de 600 millions par année... N'est-ce pas une excellente idée....

Le problème de l'ADQ c'est qu'elle présente toujours des solutions simples à des problèmes qui semblent complexe. Mais au niveau de l'image, au niveau de l'idée, je comprend très bien pourquoi les vieux partis travaillent à partir de leurs idées, car Mario et son équipe ils ont de l'audace, et en situation de crise, il en faut! Dommage que je n'aie pas encore de candidat adéquiste dans mon comté, j'aurais vraiment voulu entendre ce qu'il avait à dire!

7 novembre 2008

Maintenant officiel

C’est maintenant officiel: le premier ministre Jean Charest a rencontré le lieutenant-gouverneur Pierre Duchesne ce matin, dans le but de dissoudre l’Assemblée nationale et de déclencher une campagne électorale.
On en parlait depuis quelques semaines déjà, les partis d'opposition pour différentes raisons n'en voulaient pas, mais Jean Charest avait décidé qu'il en voulait... J'en avais même oublié que c'était encore non officiel!!
Quelle attitude devons-nous maintenant avoir devant la réalité de l'élection. Il est clair que le carisme de Pauline Marois de Jean Charest ou de Mario Dumont ne nous donnera en rien la débat politique vécu au USA dans les derniers mois, mais comme électeur nous avons aussi le devoir de dire ce que nous voulons, ou ce que nous ne voulons pas.
Voulions-nous d'une élection? Voudrons-nous du changement? Comment faire connaitre cette réponse à nos candidats dans les prochaines semaines?
Certes vous pouvez décider de vous impliquer, de militer avec le parti qui correspond à vos aspirations. Croyez moi, il est clair que vous serez accueillis à bras ouvert dans chaque comité électoral si vous souhaitez vous impliquer.
Vous pourrez aussi vous manifester lors de la journée du 8 décembre, en votant, mais en réfléchissant pour qui et pour quoi vous voterez pour un ou l'autre des candidats. Si vous souhaitez réélire votre député actuel posez-vous la question... qu'a-t-il fait pour le comté, ces idées et aspiration correspondent-elles à ce que je suis et ce que je veux être?
Vous avez le devoir d'aller voter, j'entend des gens dire qu'ils ne votent pas pour exprimer le message qu'ils ne veulent pas d'élection.. en agissant ainsi ils ouvrent la porte à la réélection de ceux qui ne les ont pas respecté en allant contre la volonté populaire. Pensez-y comme il faut avant de voter, la personne à qui je veux donner le pouvoir de gérer mes biens, de traverser la situation actuelle est-elle digne de votre confiance.
Je compte sur vous pour que les prochains 33 jours soient une occasion de discuter des enjeux afin que le 8 décembre nous allions tous voter et que notre voix soit entendue.
Bonne campagne!

La valse des candidats

Quel lancement de campagne surprenant...
Alors que tous savent pertinament que nous sommes à 48h de l'officialisation des élections, on voit beaucoup de candidat partir et d'autres qui arrivent... n'est-ce pas surprenant?
Je ne peux pas croire que Jean-Marc Fournier et Benoit Pelletier ne savaient pas qu'il y aurait des élections. Quel message devons-nous saisir de voir des libéraux quitter le navire si proche de l'élection?
Autre surprise, du coté du PQ, il y a aussi des bons soldats qui décident de quitter pour ne pas mener le combat.. pourtant avec la nouvelle chef qui doit tout changer et redonner le pouvoir au PQ, n'est-il pas surprenant de voir des Louise Harel, Maxime Arseneau, Rita Dionne-Marsolais et autres qui quittent?
Du coté de l'ADQ, c'est différent, même si certains quittent, on ne les connait pas, donc un impact différent. Même Gilles Taillon quitte mais avec élégance en décidant de quand même porter les couleurs du parti dans un comté où les chances sont quasiment nulle, mais il ne déserte pas, il continue de mener le combat!
À l'occasion du départ de ces gens à l'interne de leur parti, il aurait été pensable de les voir se renouveller, mais il faut admettre que les nouveaux candidats ne sont pas légion!!
Au PLQ, parti qui selon les sondages auraient le pouvoir à la prochaine élection, nous découvrons qu'ils recrutent deux anciens adéquistes et Robert Dutil.. Au fait concernant M. Dutil, il ne s'agit pas de sang neuf quand même quand on considère qu'il s'agit d'un député qui avait été élu une première fois en 1985, puis en 1989. Un ancien ministre du gouvernement Bourassa. Question raffraichissement on repassera...
Au PQ, le retour de Louise Beaudoin, encore là, c'est pas une grande nouveauté! Est-ce à croire que la nouvelle chef ne fait pas elle non plus l'unanimité dans son parti ? J'attend encore des candidats vedettes depuis le moment ou M. Boisclair avait proposé une équipe de rêve, visiblement, ce rêve semble se prolonger, et surtout ne pas être très agréable, il est temps que le PQ se réveille.
Pour conclure à l'ADQ, j'avoue ma surprise, eux aussi ont aussi obtenu leur journaliste connu!! Gerard Deltell, ancien journaliste politique de TQS, il aurait reçu des offres de tous les partis, et aurait opté pour l'ADQ... verrait-il en l'ADQ cette option que la population n'a pas encore vue? Chose certaine c'est que je ne crois pas qu'il soit aller à L'ADQ par opportunisme, ce qui me donne envie de chercher à comprendre ce qu'il a vue dans l'équipe adéquiste!
Mario Dumont clame sur toutes les scènes que son message ne passe pas dans la population parce que c'Est un problème de communication et qu'il n'a toujours pas réussi à présenter précisément les idées de son parti... Bah cette fois il aura un communicateur à cotés de lui. Avouons cependant que cette fois si le message ne passe pas, il y aura des questions à se poser à l'ADQ. Certes il représente toujours une alternative, mais arriveront-ils à la présenter?
Bref, la danse commence, mais j'ai surtout hate de voir qui sera sur la piste pour la dernière danse!

Dévoilement des chiffres de la caisse de dépôt

Depuis quelques jours les partis d'opposition demandent au gouvernement de présenter les chiffres de la caisse de dépôt. Selon le PQ et l'ADQ les pertes de la caisse pourraient se chiffrer à près de 30 milliard...
30 milliard... vite comme ça c'est vite dit, mais en même temps vite comme ça, vous voyez combien de zéro.. essayer d'imaginer concrètement combien ça représente. Ce montant est-il réaliste ou non?, Difficile de le dire, je n'ai pas en main les données ni les compétences pour faire les calculs. Mais je me pose des questions. Que ce soit, 30 milliard, 20 milliard, ou 35 milliard.. il faudra faire des choix éventuellement.
Qui devra payer pour éponger ces pertes ?Qui risquent d'être pénalisé par ces pertes ?Devons-nous et pouvons-nous comme société penser à revoir ce modèle?
Les deux premières questions me font peur, j'ai senti une petite voix intérieur me dire, mais toi-même mon ami, toi-même ainsi que ta génération... En plus des dizaines de milliards de dette de ta province, voilà on y ajoute un p'tit 30 milliard à rencontrer...
Alors plutôt que d'avoir peur de cette facture, j'ai juste pensé ouvrir la réflexion à savoir si nous avons encore les moyens à titre d'état de nous garantir des fonds de pension? Ceux qui y cotisent depuis des années diront oui, c'est essentiel de le faire nous y avons cotisé et blablabla...
Mais soyons honnête deux minutes. Aujourd'hui plus de 70% des travailleurs n'ont pas de fond de pension payé par un employeur tant privé que gouvernemental... 70% des travailleurs doivent tant bien que mal accumuler des REER, mais quand il y a un crash financier qui paye pour les renflouer?? Personne... mais ce sont pourtant les mêmes 70% qui devront renflouer les coffres de l'état pour assurer que le bas de laine suffira à payer pour les employés de l'état ainsi que la régie des Rentes.
La ville devra renflouer le fond de pension des employés pour se faire elle augmentera les taxes des 70% de payeurs... Même des employés de société en faillite demandent au gouvernement de les indemniser... et tantôt ceux de Norbourg et des autres scandales...
Pouvons-nous et devons-nous comme société nous payer un pareil fardaux ou est-il temps de revoir la situation?Notre situation financière est de plus en plus fragile, alors devons-nous imposer un fardaux supplémentaires ou simplement revoir notre façon de faire?
Au fait, pour répondre à la question, il faudrait que le gouvernement Charest soit transparent, et nous disent combien à perdu la caisse.. le fera-t-il avant ou après l'élection? Ensuite les villes auront les mêmes obligations face à sa population.. et etc.. Ensuite on saura combien ca devra couter!

Les intentions d'une motion

Heureusement le ridicule ne tue pas!!
Hier à l'assemblée nationale du Québec, le PQ dans un élan de désespoir le PQ a tenté de proposer un motion qui était reconnaissons le battu d'avance. C'était probablement là une excellente raison de la déposée mais de montrer belle apparence.
Dans la réalité la seule façon d'éviter l'élection et un mois de campagne stérile et inutile actuellement serait de former un gouvernement de coalition entre l'ADQ et le PQ. Mais cette solution sera rejettée, l'autobus de campagne étant déjà bien décorée!
«Ce n'est pas dans nos traditions. Et je vous dirais qu'à sa face même, ce n'est pas une proposition, moi, qui me plaît beaucoup, a souligné Mme Marois, jugeant que les positions divergentes entre les deux partis seraient inconciliables. Je crois qu'on peut arriver au même résultat en travaillant de concert avec le gouvernement comme opposition.»
Pourtant ces deux mêmes partis sont prêt a s'entendre pour ne pas aller en élection... voilà un exemple parfait du double discours de nos politiciens.. je reste cependant un peu sur ma faim...
Quand Pauline Marois prétend que ce n'est pas dans nos traditions, puis-je savoir de quelle tradition elle parle exactement?
Quand Pauline Marois déclare "Je crois qu'on peut arriver au même résultat en travaillant de concert avec le gouvernement comme opposition." Pourquoi alors refuserait-elle d'envisager un plan "B"
Les beaux discours ne changent rien.. le problème c'est que Pauline Marois sait pertinament que le gouvernement qui dirigera la province dans les prohains mois ne sera pas populaire par des difficiles décisions à prendre... Pourquoi alors elle risquerait de porter l'Odieux de ces décisions! mieux vaut laisser M. Charest risquer sa peau..
Stratégie et intérêt électoral... dommage pour les Québecois!

Une mémoire sélective

La politique est souvent faite beaucoup plus par les "faiseurs d'images" que par le contenu..
À l'approche des élections déjà trop d'électeurs savent pour qui ils ne voteront pas. C'est dommage de procéder par élimination pour trouver son député.
On sait pour qui on ne votera pas, mais sait-on vraiment pour quoi on ne votera pas, pire encore, certains ne voteront pas mais ils ne savent toujours pas qui se présentera comme candidat. Peut-être un candidat de choix pourrait offrir un choix intéressant, mais on ne voudra pas du chef. C'est une réflexion logique, mais par conséquent, si on ne veut pas du chef, dans trop de cas c'est simplement parce qu'on aime pas l'image du chef...
Connaissons-nous vraiment qui ils sont, leurs véritables idéologies les valeurs qu'ils défendent, les décisions qu'ils ont pris un jour ou l'autres?
Pauline Marois, Jean Charest et Mario Dumont sont depuis longtemps dans notre paysage politique, mais nous souvenons-nous vraiment de ce qu'ils ont fait, dit ou accomplit? Quand viendra le temps d'aller voter, il faudrait peut-être réfléchir à autres choses que le dernier clip vu d'un chef, c'est peut-être une image fabriquée!

6 novembre 2008

Les élections sont-elles pertinentes?

Depuis que la campagne fédérale, les partis de l’opposition provinciale demandent à Jean Charest de ne pas aller en élection. La préoccupation première doit être l’économie, mais est-ce un véritable sentiment d’urgence à gérer l’économie ou une simple tentative de retarder l’élection sentant que les troupes ne sont pas prêtes?
Quand on fait de la politique, on souhaite clairement un jour ou l’autre avoir l’occasion de diriger, du moins au provincial! Il est donc clair pour Jean Charest que la fenêtre actuelle pour tenir des élections est plus qu'intéressante.
Il faut cependant se poser la question, sont-elles pertinentes? La même question fut posée lors du déclenchement de la campagne fédéral, la différence etait alors que Gilles Duceppe affirmait qu'il déposerait un vote de confiance dès la rentrée, Stéphane Dion menacait aussi de faire tomber le gouvernement à la première occasion, et le contexte économique imposait au Premier ministre Harper d'imposer un leadership fort pour les années à venir afin de lui donner la meilleure légétimité possible pour gouverner.
Cette fois les partis d'opposition ne semblent pas du tout avoir la même attitude envers le gouvernement... Il faudrait savoir cependant si Mme Marois et Dumont souhaitaient vraiment attendre après des difficultés économiques dans l'intérêt des Québecois ou dans le leur, car soyons honnête, les libéraux risquent gros dans le contexte économique actuel, à leur place voudrions-nous vraiment risquer de tomber dans ce gouffre financier que représente la récession avant ou après une élection?
Selon vous, les élections sont pertinentes ou pas ?

LES QUÉBECOIS AUX URNES?

Selon Radio-Canada, les Québecois retourneront aux urnes le 8 décembre prochain. Alors que l’élection fédérale vient tout juste de se terminer, alors qu’il est clair par le taux de participation que les électeurs ne sont pas intéressés à aller voter, le Premier Ministre Jean Charest déciderait de déclencher une élection.
Tout au long d'une campagne électorale, il y a des hauts et des bas pour tous les partis. Il y a trop souvent aussi un manque d'objectivité dans les médias nationaux, et surtout la couverture de campagne des chefs nous fait oublier les enjeux locaux spécifiques à notre comté.
Je vous invite pendant les prochaines semaines à discuter des impacts locaux des différentes options proposées par les partis. Une discussion ouverte dans le respect de chaque.
J'espère d'ailleurs que cette discussion se fasse dans le respect des individus qui toutes allégeances confondus auront le courage de leur conviction.